Document du mois

Paris, 1924. Organisation des VIIIe Olympiades.

Avec sa calligraphie aux courbes Art nouveau et son dessin d’inspiration Art déco, le document présenté ce mois-ci, oscille entre deux époques, une qui s’achève et une autre qui se réinvente. Il a été conçu pour célébrer un événement lui aussi partagé entre deux périodes historiques. Organisés à Paris en 1924, les Jeux olympiques, car c’est bien d’eux qu’il est question, s’ancrent donc dans la modernité tout en reprenant les codes de l’Antiquité, dans laquelle le baron de Coubertin est allé chercher cette singulière idée de faire concourir les nations du monde entier par le biais du sport. On y identifie sans peine un athlète nu, comme le veut l’usage ancien, les lauriers de la victoire, et des anneaux désormais devenus identifiables entre mille.
Mais ce document n’est pas qu’un outil de promotion de la VIIIe Olympiade. Il s’agit en fait d’un bulletin de souscription nationale incitant chacun à contribuer au financement de ces jeux…

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Il y a 400 ans, Coursegoules devenait ville royale

En janvier 1623, avec effet en juin 1624, le village de Coursegoules, dont les droits ressortissaient au baron de Vence, connaît une destinée imprévisible : le roi de France Louis XIII l’érige en ville royale et la réunit au domaine royal. La communauté d’habitants lui fait don de la haute juridiction, se réservant les justices basse et moyenne. Coursegoules se porte acquéreur de ces droits pour la somme de 12 600 livres.
Les lettres patentes royales sont enregistrées à la cour des comptes de Provence à Aix, puis transcrites par les soins de la sénéchaussée de Grasse, représentant localement le pouvoir royal.
Le village obtient le droit d’organiser une foire annuelle qui doit lui donner un élan économique appréciable.
Coursegoules obtient aussi le privilège de siéger aux États de Provence. Les consuls sont enfin autorisés à porter des chaperons rouges et noirs dans l’exercice de leurs fonctions.

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Napoléon d’Abel Gance : la restauration d’un monument du cinéma français enfin terminée

« Napoléon » d’Abel Gance est presque centenaire. Ce film muet est sorti en 1927 en deux versions : l’une de 3 h 47 et l’autre de 9 h 40, dont Abel Gance avait réduit le montage à un peu plus de 7 h. C’est cette deuxième version qui vient d’être reconstruite et restaurée, un chantier colossal de 4 millions d’euros et de 16 années de travail, supervisé par le réalisateur et chercheur Georges Mourier.

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Un fonds d’archives d’entreprise : les établissements Antoine Chiris de Grasse

Les Archives départementales des Alpes-Maritimes conservent des fonds d’archives privées très variés, à l’instar des archives d’entreprises qui apportent un éclairage original sur l’histoire du département. Ces archives reflètent l’histoire des techniques, l’histoire économique ainsi que les conditions sociales d’une époque, ce qui en font des documents historiques de grande valeur.

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