3 - Compléments pédagogiques

Retrouvez ci-dessous le dossier pédagogique complet de l'exposition ainsi que la base de données des maralpins morts à Verdun (On trouvera certains soldats originaires d’autres départements ou de pays étrangers, qui résidaient dans les Alpes-Maritimes lors de leur mobilisation).

 

3.1 Chronologie de la bataille de Verdun

21 février 1916 :

Un enfer s'abat sur les lignes françaises : 1 250 pièces d'artillerie allemandes tirent des obus sur les lignes françaises.

25 février 1916 :

Prise du fort de Douaumont. La défense de Verdun est confiée au général Pétain, tandis que Joffre prépare la bataille de la Somme.

6 mars 1916 :

Début de l'offensive allemande sur la rive gauche de la Meuse. Les Allemands attaquent afin de faire taire les canons français de cette rive qui leur infligent de lourdes pertes. Deux objectifs-clés sont visés : le Mort-Homme et la côte 304.

2-7 juin 1916 :

L'armée allemande assiège le fort de Vaux.

23 juin 1916 :

Les Allemands manquent de prendre Verdun. 50 000 hommes sont engagés dans la bataille. Ils gagnent du terrain, conquièrent l'ouvrage de Thiaumont ainsi que le village de Fleury-devant-Douaumont. Ils sont arrêtés par la résistance acharnée des défenseurs notamment, sur la partie ouest de l'offensive, par la garnison de l'ouvrage de Froideterre qui brise une partie de l'élan allemand ce jour-là.
1er juillet 1916 :

La bataille de la Somme commence. S'ils veulent emporter la décision sur le front de Verdun, les Allemands doivent reprendre l'offensive rapidement.

11-12 juillet 1916 :

Les Allemands progressent encore et atteignent les lieux qui vont marquer leur avance extrême devant Verdun : l'ouvrage du Morpion et le fort de Souville (situés respectivement à quatre et cinq kilomètres de Verdun). L'armée française contre-attaque et repousse l'assaillant.

12 juillet 1916 :

Au soir, Falkenhayn ordonne l'arrêt de l'offensive sur Verdun.

24 octobre 1916 :

Le fort de Douaumont est repris par les Français.

2 novembre 1916 :

Le fort de Vaux est évacué par les Allemands.

15 décembre 1916 :

Dernière offensive française à Verdun. L'attaque se déclenche par - 20°C. Dans leur préparation d'artillerie, les Français utilisent de grandes quantités d'obus à gaz. Les combats sont violents et ils cessent le 18 décembre avec la prise de la ferme des Chambrettes. Plus de 11 000 Allemands sont faits prisonniers.

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3.2 Base de données des maraplins morts à Verdun

Les Archives départementales vous proposent de consulter une base de données regroupant les maralpins morts à Verdun. On y trouve le numéro de matricule et la classe d'âge du soldat décédé afin de pouvoir consulter sa fiche sur les registres de matricules militaires, numérisés et en ligne sur le site du Conseil départemental des Alpes-Maritimes.

Cette base de données, non exhaustive, prend comme point de départ celle de Morts pour la France de la Première Guerre mondiale du site Internet du Ministère de la Défense Mémoire des Hommes, avec pour critères de sélection :

  • la naissance dans le département des Alpes-Maritimes,
  • le recrutement dans un bureau militaire des Alpes-Maritimes,
  • le décès dans le département de la Meuse entre février et décembre 1916.

Base données des Maralpins morts à Verdun :

On trouvera certains soldats originaires d’autres départements ou de pays étrangers, qui résidaient dans les Alpes-Maritimes lors de leur mobilisation.

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3.3 La presse locale et Verdun

La lecture de la presse locale imprimée pendant la bataille de Verdun donne des informations intéressantes sur la période. Nous avons deux journaux principaux dans le département en 1916 :

  • Le Petit Niçois est créé en 1879 par Alfred Borriglione, alors député-maire de Nice. Journal de gauche, il évolue vers un radicalisme de plus en plus affirmé. Sa diffusion s’accroît et il devient très vite un important journal de province.

 

  • L’Éclaireur du Littoral, fondé en 1883, prend en 1888 le nom d’Éclaireur de Nice. Orienté à droite, il est l’adversaire permanent du Petit Niçois.


Les deux journaux présentent les faits relatifs à la bataille de Verdun avec le communiqué officiel bien centré sur la Une. C’est le même discours, il y a unanimité et pas de censure. Toutefois, les éditoriaux sont parfois censurés s’ils se montrent trop critiques dans la conduite de la guerre en général ou sur un point précis. 

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3.4 Sources et bibliographie

Pour en savoir plus, des pistes de recherches et de lecture.

Bibliographie sommaire

Ouvrages

COURIAUD Stéphanie. La bataille de Verdun. Éd. Sutton, 2016. 128 p.
MUEL Maurice. Verdun et les champs de bataille. Nouvelles éd. latines, 1950. 30 p.
SERVICE HISTORIQUE DE L'ARMÉE DE TERRE. 1916, année de Verdun. Éd. Lavauzelle, 1996. 293 p.

Revues et périodiques :

ACHARI Myriam (dir). Les chemins de la mémoire. Ministère de la Défense, n°254, mai-juin 2016.
CABANES Bruno, KRUMECH Gerd, PROST Antoine. Verdun, vu d'ailleurs. L'Histoire, n°423, mai 2016, pp. 20-33.

Sources archivistiques

Archives départementales des Alpes-Maritimes, Nice

Sous-série 1R (1R 472-660) : fonds du service historique de l'armée, registres de matricules militaires classes 1890-1918).

Fonds Paul Bernier (190 J 1- 190 J 5) : correspondance de guerre, 1914-1918.

Sites internet

Site du centenaire de la Première Guerre mondiale

Base de données du Ministère de la Défense des soldats morts pour la France

Site du Mémorial de Verdun

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