Les écritures au XIXe siècle et début du XXe siècle
Avec la Révolution, la dernière trace d’écriture gothique disparaît sauf en Allemagne (où son usage se prolonge jusqu’au milieu du XXe siècle). Le XIXe siècle voit l’extension de l’alphabétisation. La société change.
Les emplois administratifs se développent. Une belle écriture peut permettre de trouver un travail. L’écriture "bâtarde" ou "anglaise", est très impersonnelle, elle doit être comprise par tous et devient le modèle en usage jusqu’à l’apparition de la machine à écrire.
Au début du XXe siècle, l’écriture se banalise. Les écoliers suivent les modèles scolaires et copient à l’encre violette, avec une plume métallique les lignes d’écriture sur les cahiers aux rayures Sieyès.
A partir des années 1920, l’emploi généralisé de la machine à écrire aboutit à la naissance de l’écriture script, très impersonnelle, utilisée dans l’administration et par tous ceux dont le souhait est d’être le plus lisible possible.
Aujourd’hui avec les nouveaux outils de communication, téléphone, machine à écrire, ordinateur, l’écriture manuscrite tend de plus en plus à se réduire.
9.8 Cahier d’écolier de l’école de Saint-Paul, dont l’instituteur était Célestin Freinet, 1932

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9.14 Lettre autographe de l'artiste Jean Cocteau (peintre, poète et réalisateur)

Sur le Festival de Cannes, 1954
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