La presse dans l'arrondissement de Grasse (1815-1860)
De 1815 à 1852, la législation française de la presse oscille entre répression et libéralisme. A plusieurs reprises, et notamment en 1830 et en 1848, la presse bénéficie d’une certaine liberté.
Jusqu’à 1860, l’arrondissement de Grasse est rattaché au département du Var. On y lit des journaux publiés à Toulon comme Le Var créé en 1854. A Grasse paraît le Journal de Grasse et de l’arrondissement qui a succédé aux Affiches. A partir de la Restauration et surtout des années 1820, de nombreux essais de création de journaux, plus ou moins fructueux, ont lieu comme celui du Grassois Antoine Flory qui fait paraître Le Sylphe en 1825. Des tentatives de publication de journaux politiques échouent faute de recevoir l’autorisation de publier.
Après le coup d’état du 2 décembre 1851, Napoléon III rétablit par le décret organique sur la presse du 17 février 1852 l’autorisation préalable. La presse périodique est soumise à un ensemble de lois préventives et répressives.