Notice descriptive
L 5 - Lettres écrites par le Directoire des Colons marseillais. - 1793-1793
Lettre aux administrateurs provisoires du pays de Nice, pour les.
inviter à venir rendre compte au Directoire de leur gestion et leur.
remettre les papiers, registre et autres titres qui sont entre leurs.
mains (13 janvier).
- Lettre au président...

Lettre aux administrateurs provisoires du pays de Nice, pour les.
inviter à venir rendre compte au Directoire de leur gestion et leur.
remettre les papiers, registre et autres titres qui sont entre leurs.
mains (13 janvier).
- Lettre au président de la Convention nationale des Colons.
marseillais, accompagnant l'envoi de plusieurs décrets reçus de la.
Convention nationale de France, au sujet desquels le Directoire.
demande des instructions (13 janvier).
- Lettre au maire de Nice, pour le charger de l'expédition des.
passeports (13 janvier).
- Lettre aux ci-devant administrateurs proviseures du ci-devant.
comté de Nice, les invitant à faire verser sur-le-champ la somme de.
10.000 livres dans la caisse du receveur, en attendant la reddition.
de leurs comptes, pour faire face aux dépenses du Directoire, et.
"surtout pour le payement de l'indemnité accordée aux députés à la.
Convention nationale des Colons marseillais" (15 janvier).
- Lettre au président de ladite Convention, lui demandant de faire.
décider par elle, (ce qu'elle n'a pas spécifié dans le décret créant.
une administration de département), "si les membres qui composeront.
le Conseil général de cette administration seront en permanence,.
attendu des dangers de la patrie, ou si les membres du Directoire.
resteront seuls en fonctions dans ce moment, sauf la convocation du.
Conseil général, si les circonstances l'exigent (15 janvier).
- Lettre au président de la Convention des Colons marseillais, lui.
demandant de faire accorder par elle une conférence, pour régler ses.
attributions dans la régir des domaines nationaux, qui lui est.
attribuée par l'article 4 du décret de la Convention nationale de.
France (16 janvier).
- Lettre à la Convention des Colons marseillais, lui demandant.
d'établir dans le plus bref délai possible les règles servant à.
l'assiette de l'impôt : "La plus grande partie des impôts qui se.
payaient dans le pays de Nice, y est-il dit, à l'époque de l'entré.
des Français, étaient de la nature de celles que le régime de la.
liberté ne peut comporter. C'étaient des droits sur le pain, sur le.
vin, sur la viande, sur toutes les consommations, et tandis que le.
malheureux journalier supportait ces taxes et les payait avec son.
nécessaire, le citoyen opulent jouissait de terres, de maisons que.
l'impôt n'atteignait pas" (19 janvier).
- Invitation, faite au maire et aux officiers municipaux de la ville.
de Nice, de se rendre le lendemain dans la salle de l'administration,.
pour procéder, conjointement avec des délégués du Directoire, à.
l'inventaire des effets qui se trouvent au mont-de-piété à Nice (19.
janvier).
- Réquisition, adressée à la municipalité de Nice, de faire ouvrir.
la salle "de la bibliothèque qui se trouve au second étage de.
l'évêché" et toutes les salles de cet immeuble, et faire l'inventaire.
ainsi que de toutes les autres salles de cet immeuble, d'accord avec.
un délégué du Directoire (23 janvier).
- Lettre aux municipalités de la montagne, les invitant à faire.
connaître au Directoire la population de leur commune, la quantité de.
blé qui leur est nécessaire chaque mois, et les mesures prises pur.
elles pour assurer les subsistances (24 janvier).
- Lettre aux ci-devant administrateurs provisoires du pays de Nice,.
relative à la vente faite par eux des tabacs trouvés dans la ville,.
"au prix de 33 livres le quintal", et à différents renseignements.
- Lettres diverses à l'adjudicataire des tabacs (janvier).
- Lettre au ministre de la Guerre, appuyant une réclamation de M.
Paul de Saint-Pierre, consul d'Espagne à Nice, relative au règlement.
du loyer de l'appartement meublé que le général Danselme a occupé au.
troisième étage de sa maison, loyer dont le montant s'élève à 65.
louis d'or effectif, ainsi qu'au paiement "des provisions.
considérables qui s'y trouvaient et qui ont été consomées par le dit.
général" (27 janvier).
- Lettres aux municipalités de la montagne à propos des subsistances.
(fin janvier-fevrier).
- Lettre à la Convention nationale de France, sollicitant d'elle un.
secours en blé équivalent à celui qui a été distribué aux autres.
départements (4 février).
- Même lettre au ministre de l'Intérieur (4 février).
- Lettre à la municipalité de Nice, au président de la Convention.
des Colons Marseillais, au général Brunet, commandant provisoire de.
l'armée d'Italie, au citoyen Labarre, commandant militaire de la.
place de Nice, aux ci-devant administrateurs provisoires, aux Amis de.
la liberté et de l'égalité de Nice, au président du Tribunal civil et.
criminel de Nice, pour leur annoncer la réception " par courrier.
extraordinaire" de l'heureuse nouvelle de la réunion du peuple.
niçois à la République française, et leur faire parvenir un extrait.
du décret de la Convention nationale de la France (7 février).
- Lettre au ministre de l'Intérieur, pour lui accuser réception.
dudit décret: "La douce émotion de nos coeurs à la réception de.
l'heureuse nouvelle de notre réunion à la République française est.
égale au désir dont il nous tardait de voir l'accomplissement. Cet.
heureux jour est enfin arrivé, et nous ne sommes que de faibles.
organes de la satisfaction du peuple niçois. Nous nous faisons un.
véritable plaisir de vous retracer la joie que la promulgation de.
cette nouvelle va répandre dans la ville et ci-devant comté de Nice".
(7 février 1793).
- Lettre à la societé des Amis de la liberté et de légalité de Nice,.
pour leur faire part de la réunion du comté de Nice : à la France :.
"Est-il bien vrai, citoyens, que les sensations diminuent, lorsque les.
désirs sont satisfaits ? Si cette maxime a lieu dans certaines.
circonstances, il n'en est pas de même relativement au plaisir que.
nous goûtons à l'agréable nouvelle de la réunion du peuple niçois à.
la République française. Un courrier extraordinaire de la part de la.
Convention nationale vient de nous apporter l'accomplissement de nos.
voeux, par un décret dont nous nous empressons de vous faire passer.
l'extrait. Nous vous prions d'en faire la lecture à nos frères.
défenseurs de la liberté et de l'égalité, très persuadés que nous ne.
pourrions leur donner une nouvelle plus agréable" (7 février 1793).
- Lettre, sur le même sujet, au citoyen Labarre, commandant.
militaire de Ia place: "Un courrier extraordinaire vient, citoyen, de.
nous apporter le décret rendu le 31 janvier par la Convention.
nationale de France, qui prononce la réunion du pays de Nice à la.
République française. Nous venons d'en adresser une expédition au.
général ; nous allons, en faire nous même la publication dans la.
ville, conjointement avec la municipalité; et pour que cette.
cérémonie annonce à tous les citoyens la joie que cette nouvelle.
inspire aux amis de la liberté, nous désirons qu'une salve.
d'artillerie soit faite à mesure que nous y procéderons, et nous vous.
prions de nous envoyer tout de suite un nombre de musiciens qui.
précèdent. Nous connaissons trop bien, citoyen. votre patriotisme,.
pour n'être pas persuadés de l'empressement que vous mettrez à.
répondre à notre voeu" (7 février 1793).
- Lettre au citoyen Garidelli, vicaire général de Nice, pour lui.
demander de chanter un Te Deum pour la réunion de Nice à la France ;.
" La nouvelle, citoyen, que nous venons de recevoir de notre réunion.
à la République française nous met dans le cas de témoigner.
publiquement nôtre joie; mais comme nous devons à l'auteur de nos.
destinées la reconnaissance de tous les événemens qui contribuent à.
notre bonheur, c'est à lui que nous voulons principalement diriger.
nos remerciements par un TE Deum que nous avons decidé de faire.
chanter après demain, à trois heures, à la place de la République, où.
nous allons faire dresser un autel avec toute la décence possible.
Cette auguste cérémonie, analogue à tous les principes de tout bon.
catholique, ne saurait être mieux présidée que par vous, citoyen, que.
nous regardons ici, à Nice, comme le premier pasteur de nos âmes.
Nous vous invitons, à cet effet, à vouloir vous prêter à nos.
intentions et nous donner une réponse satisfaisante. C'est dans cette.
attente que nous soummes fraternellement les administrateurs.
Directoire des Colons marseillais," etc.. (8 février 1793).
- Lettre au garde-magasin général des vivres de l'armée du Var, pour.
le remercier de vouloir bien prêter à l'administration mille pains de.
munition, destinés à être distribués aux pauvres de Nice et de la.
campagne, à l'occasion de la réunion de Nice à la France (9.
février).- Invitation au Te Deum, adressée aux corps constitués de.
Nice (9 février).
- Même invitation au général Brunet et à l'état-major de l'armée (9.
février).
- Lettre à la municipalité de Nice, qui refusait formellement de.
distribuer les pains mis à sa disposition par le Directoire, en.
donnant comme motif de son refus ses multiples occupations : "Nous.
persistons donc, citoyens, à vous requérir de faire distribuer aux.
pauvres de votre ville les mille pains de munition que nous avons mis.
à votre disposition. Nous connaissons trop votre civisme pour.
présumer que vous persistiez dans un refus trop contraire à la loi du.
19 janvier 1791. Cette loi porte que les officiers municipaux seront.
tenus d'exécuter sans délai les commissions qui leur seront adressées.
par les directoires des districts, etc. Nous croyons nous apercevoir,.
citoyens, que des esprits inquiets, des gens mal intentionnés, des.
ennemis enfin de la nation française et de la liberté s'efforcent de.
jetter entre vous et nous des germes de division. Gardés-vous de.
céder à leurs voix mensongères; qu'un même but, qu'un même désir nous.
anime tous. Réunissons nos voeux et nos efforts pour la cause de la.
liberté. Dissipons, éloignons les causes de la discorde, dont les.
suites funestes nuiraient au succès d'une révolution qui va désormais.
faire régner l'égalité, le triomphe de la liberté et de l'égalité.
Voilà notre unique désir ; le règne des lois, voilà le seul moyen que.
nous devions employer pour le voir accomplir. Vos principes sont sans.
doute les mêmes; nous en avons déjà acquis plus d'une preuve, et nous.
espérons que, dans la nouvelle carrière qui s'ouvre devant nous, nous.
aurons plus d'une occasion de nous retrouver toujours dans le chemin.
du patriotisme et des lois" (9 février).
- Lettre à la municipalité de Nice, ordonnant "une illumination.
générale pendant trois soirs consécutifs, à commencer par celui du 10.
février, afin de donner à la fête tout son éclat" (9 février).
- Lettre au citoyen Chaillan, commissaire de la Marine à Nice, pour.
ordonner un enquête à propos de la découverte faite sur un passager.
de deux plans du château de Nice (10 février).
- Lettres à l'accusateur public et au général Biron, commandant.
l'armée d'Italie, sur le même objet (10 et 11 février).
- Lettre adressée à la municipalité de Nice par le Directoire, qui a.
été informé "qu'il se fait, depuis quelques jours, une émigration.
considérable des citoyens", dont la cause serait "dans les faux.
bruits qu'on se plait à faire courir, dans les vaines terreurs qu'on.
affecte de répandre", et ordre de ne délivrer, conformément à la loi,.
tant que la patrie sera en danger, des passeports pour l'étranger,.
qu'aux négociants qui avaient l'habitude d'en faire usage avant.
l'entrée des Français à Nice, pour les besoins de leur commerce" (11.
février).
- Lettre à la municipalité de Nice, complétant les instructions.
données au sujet de l'émigration (12 février).
- Lettres aux municipalités, prohibant l'exportation des matières.
d'or et d'argent (13 février).
- Lettre au général Brunet, pour lui annoncer qu'il se forme à Nice.
une compagnie de volontaires (13 février).
- Rapport au ministre de l'Intérieur sur les opérations.
administratives du Directoire : Mesures contre les émigrés niçois,.
auxquels un décret de la Convention des Colons marseillais accordait.
deux mois pour rentrer dans leur pays, durée qui a été diminuée de.
moitié pour ceux qui ont porté ou portent encore les armes contre la.
France ; régie des biens nationaux, qui avait été confiée à.
l'administration provisoire et que, depuis la réunion de Nice à la.
République, le Directoire a prise en mains ; mesures prises pour la.
vente de cent vingt à cent trente mille quintaux de sel trouvés dans.
les magasins, et pour la vente du tabac ; assiette de l'impôt ;.
subsistances, assurées par l'achat de deux mille charges de blé fait.
à Gênes, moyennant la somme approximative de 150.000 livres en.
assignats ; défense d'exporter les monnaies et matières d'or et.
d'argent ; formation d'une compagnie de volontaires à Nice. La.
conclusion de ce rapport est la suivante : "Nous terminons cet aperçu.
rapide de nos opérations par la connaissance que nous devons vous.
donner de l'esprit public qui règne en cette ville et dans le reste.
du pays. Les désordres dont il a été la victime pendant deux à trois.
mois ont attiédi le patriotisme de quelques citoyens. Les pertes.
qu'ils ont essuyées, la misère qui en a été la suite, la stagnation.
de quelques branches de commerce et l'interruption de divers genres.
d'industrie ont bien pu refroidir quelques-uns de ces génies lents,.
paresseux et égoïstes qui ne se décident que difficilement et presque.
: toujours suivant l'impulsion de leur intérêt personnel ; mais en.
général l'esprit public est tourné vers Ia liberté. L'égalité des.
droits est trop attrayante pour ne pas faire aimer une révolution qui.
la consacre. Et si quelques suppôts de l'ancien despote, si quelques.
superstitieux exaltés cherchent encore à égarer le peuple, nous.
saurons émousser dans leur main le glaive du fanatisme et faire.
germer dans le peuple l'esprit de républicanisme, qui ne tardera pas.
à faire des progrès rapides. Nous vous prions, citoyen, de guider.
notre marche incertaine dans une carrière où tout est nouveau pour.
nous et où nous n'apportons que le désir de bien faire et d'être.
utiles à notre patrie et à la cause sacrée des peuples" (16.
février).
- Lettre au citoyen Naillac, ambassadeur de France à Gênes, pour lui.
demander d'acheter, au compte du Directoire, trois mille mesures de.
blé tendre (17 février).
- Lettre à la municipalité, lui demandant de faire retirer sa.
démission de juge de paix au citoyen Rossetti, "qui n'allègue d'autre.
motif que celui de ne pouvoir répondre aux intentions du commissaire.
national, lequel ne paraît pas fondé à exiger qu'on écrive en.
français dans un pays où on ne l'a jamais étudié" (19 février).
- Lettre au maire de Tourrettes, pour lui expliquer la différence.
qui existe entre l'assemblée primaire et le conseil général :.
"L'assemblée primaire est la réunion de tous les citoyens d'une.
commune ou d'un canton, et elle n'a lieu ordinairement que pour des.
élections ou pour l'émission d'un voeu ; le conseil général est la.
réunion des officiers municipaux et des notables, c'est là que se.
traitent les affaires importantes de la commune et celles qui.
excèdent la compétence de la municipalité seule" (22 février).
- Lettre relative "au temporel du citoyen Valperga, évêque de Nice".
: "Tout le mobilier qui se trouvait à l'évêché ne consiste guère.
qu'en meubles meublans et ne paraît pas avoir la valeur de 17.000.
livres que l'évêque lui donne. Pour vous éclaircir sur les 34.000.
livres argent monnayé que l'évêque doit avoir laissé en sa maison,.
nous avons écrit au citoyen Bonnet, receveur de l'administration.
provisoire, pour lui demander un état des sommes en numéraire versées.
dans sa caisse, comme ayant été saisies et trouvées parmi les effets.
des émigrés français et niçois. L'état qu'il nous a remis ne monte.
qu'à 7.412 liv., 16 sous, et aucun article n'a de rapport avec les.
réclamations du citoyen Valperga. Quant à ce qui concerne.
personnellement le citoyen, nous avons demandé au ministre de.
l'Intérieur de vouloir bien nous dire la manière dont nous devions.
l'envisager. Nous savons qu'un ordre arbitraire de Danselme l'obligea.
de quitter Nice, le jour de l'entrée de Français ; mais nous pensons.
aussi que la proclamation des commissaires de la Convention nationale.
de France et le décret de celle de Nice concernant les emigrés.
étoient des motifs suffisans pour le ramener à son poste et le.
rassurer sur les suites de son retour. En persistant à prolonger son.
absence, il s'exposa à être traité comme émigré, à se voir déclarer.
déchu de sa place et confisquer tous ses biens. Telle est la.
disposition de la loi, et quoique nous ayons consulté le ministre sur.
le cas particulier de l'évêque, nous prévoyons que sa réponse sera de.
nous en tenir à la rigueur des lois, ainsi que plusieurs instructions.
nous l'ont déjà annonce." (26 février).
- Lettre aux citoyens Blanqui et Veillon, députés à Paris, les.
remerciant d'avoir présenté au ministre de la Guerre un mémoire sur.
le département des Alpes-Maritimes, et les remerciant des services.
rendus (7 mars).
- Lettre aux commissaires de la Convention nationale de France,.
Grégoire et Jagot, relatif au manque de subsistances qui se fait de.
plus en plus sentir à Nice et dans les communes de la montagne (8.
mars).
- Lettre auxdits commissaires, pour leur annoncer que le Directoire vient "d'inviter par une proclamation toutes les municipalités et tous les citoyens à la défense de leur liberté et de leurs droits", et pour leur faire part d'une mesure prise par lui qui pourra produire des effets salutaires, à savoir l'envoi de commissaires chargés de parcourir toutes les communes de la campagne, pour y aider et éclairer les municipalités sur toutes les affaires ressortissant à leurs fonctions et principalement sur le recrutement des troupes de la marine (9 mars).
- Lettre à la municipalité de Drap, prescrivant une enquête au sujet de l'assassinat d'un dragon, commis la nuit précédente (11 mars).
- Lettre aux commissaires Grégoire et Jagot, réclamant l'établissement d'un Tribunal de commerce à Nice, qui "a toujours été le siège d'un Magistrat de commerce, d'une Amirauté et d'un Magistrat de santé sous le ci-devant régime" (17 mars).

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