Notice descriptive
Lettre de l'Administration provisoire, signée Imberti, Barrière.
aîné, Trémois, Mattoni, Otti, Soussa, Rostagni, Straforelli, aux.
commissaires de la Convention nationale, Grégoire et Jagot, contenant.
les états de consistance des biens des...

Lettre de l'Administration provisoire, signée Imberti, Barrière.
aîné, Trémois, Mattoni, Otti, Soussa, Rostagni, Straforelli, aux.
commissaires de la Convention nationale, Grégoire et Jagot, contenant.
les états de consistance des biens des émigrés de Menton : Charles.
Rey ; Stanislas, son fils ; Roton Raynaldi. femme de Stanislas ;.
Charles-Antoine, Marie-Anne-Joseph, Anne-Marie-Catherine,.
Barthélemy-Jean-François, enfants de Stanislas ; Balthazar-Daniel,.
Maurice et Antoine, frères Adhémar ; Michel Preti, fils d'Horace (3.
avril).
Lettre auxdits commissaires, leur demandant du blé : "Les démarches.
réitérées, faites à Gênes par les municipalités de notre ressort, à.
l'effet d'avoir du bled pour la subsistance des communes respectives,.
ont été infructueuses. Toutes les réponses s'accordent à dire qu'il.
n'y a plus de bled dans les magasins immenses de cette ville.
opulente. Cependant nous-voilà à la veille de manquer du pain, et.
vous sentez bien, citoyens commissaires, les malheurs incalculables.
qui pourraient en résulter, si nous n'étions pas pourvus à tems. La.
Convention nationale, toujours attentive à pourvoir aux besoins du.
peuple, a décrété que le ministre de l'Intérieur ferait passer dans.
les départements du midi une quantité suffisante des bleds qui se.
trouvent dans les magasins de la nation. Nous ne savons pas si le.
département des Alpes-Maritimes a encore joui du bienfait d'un tel.
décret ; mais nous savons que Nice se refuse constamment à accorder.
la sortie du bled pour les communes de la ci-devant principauté. A.
peine a-t-elle bien voulu en accorder une très petite partie à celles.
de Menton et de Roquebrune. Cependant nous sommes tous frères, nous.
sommes tous Français, nous sommes tons du méme département, et si.
nous n'avions qu'un pain et que nos frères les Niçois en manquaient,.
nous aurions la douce satisfaction de le partager avec eux. C'est.
donc à vous, citoyens commissaires, que nous osons recourir dans des.
circonstances aussi alarmantes, pour vous prier de venir à notre.
secours, en facilitant aux municipalités les moyens d'avoir du bled,.
dans le territoire français, puisque la circulation dans l'intérieur.
doit jouir d'une liberté indéfinie. Nous nous flattons que vous.
prendrez dans la plus grande considération notre demande, et que vous.
en ferez un des principaux objets de votre sollicitude paternelle,.
d'autant plus que le moment de disette est ordinairement le plus.
favorable aux agitateurs et aux aristocrates" (4 mars).
Lettre à la municipalité de Monaco, relative à des troubles qui se.
sont produits dans la ville : "Nonobstant notre arreté du 4 de ce.
mois, citoyens, et la proclamation que vous avez faite, les propos.
séditieux continuent d'etre tenus par des factieux pour fomenter des.
troubles et des désordres, et, aujourd'hui même, avant midi, dans la.
rue Basse, on a eu l'audace de tromper la bonne foi des citoyens.
militaires, en leur insinuant que les administrateurs étaient des.
aristocrates qui s'étaient partagés les biens nationaux, qu'ils.
avaient réduit les citoyens à la famine et qu'il fallait les pendre.
Cependant aucune mesure n'a été prise par la municipalité pour faire.
arrêter et punir les perturbateurs et les véritables aristocrates,.
qui agitent le peuple pour le porter à des excès. Nous avons cru de.
notre devoir de requérir le citoyen commandant de la place pour.
détromper les militaires et ordonner en même temps des patrouilles.
dans la ville, à commencer de demain, pour maintenir le bon ordre et.
faire arrêter les factieux qui chercheraient encore à le troubler.
Vous trouverez ci-joint copie de notre réquisition. En attendant,.
nous nous flattons que vous ne négligerez pas de faire toutes les.
démarches nécessaires pour connaître et faire punir les auteurs de.
tous ces désordres, qui doivent affliger tous les bons citoyens" (6.
avril).
Lettre aux commissaires de la Convention nationale, annonçant que le.
citoyen Millo, destitué par eux, a été renommé maire par l'assemblée.
primaire, la veille au soir, et leur demandant d'annuler l'élection,.
dès que le procès-verbal leur en aura été transmis (9 avril).
Lettre auxdits commissaires, relative à l'organisation de la.
gendarmerie du département : "Nous avons reçu votre lettre d'hier, et.
nous ne pouvons qu'applaudir à la résolution que vous avez prise.
d'établir quatre brigades de gendarmerie dans le département. Les.
aristocrates et les fanatiques qui l'infestent nécessitent une force.
toujours surveillante et répressive, pour contenir leurs intentions.
perverses et les arrêter dans la manifestation de leurs complots.
liberticides ; nous ressentons tous les jours les tristes effets de.
ces ennemis du bien public. Vous nous demandez nos vues sur cet objet.
important ; n'ayant encore connaissance du decret qui fixe le mode de.
l'organisation de ce corps, nous nous bornons à vous recommander que.
les individus qui le composeront soient d'un patriotisme reconnu et.
d'en écarter tous ces hypocrites, qui, sous le nom des modérés,.
veulent être de tous les partis et varient selon les dangers qu'ils.
peuvent craindre ou les avantages qu'ils peuvent attendre. Ce corps.
ne sera utile au département que d'autant qu'il sera compose de.
citoyens qui soient embrasés de l'amour sacré de la patrie et qu'ils.
soient prêts à lui faire tous les sacrifices, celui même de la vie.
Nous vous invitons à vouloir bien y faire entrer quelque citoyen de.
la ci-devant principauté. Nous aurons soin de les choisir tels qu'ils.
doivent être, c'est-à-dire ennemis des rois et des tyrans" (9 avril).
Lettre à la municipalité de Monaco, lui annonçant l'envoi d'un.
arrêté qu'elle vient de prendre, "au sujet de la réélection du maire,.
faite par l'assemblée primaire de cette ville, dans la personne du.
citoyen Millo, réélection qui est dans toute son étendue illégale et.
contre-révolutionnaire." (10. avril).
Lettre aux commissaires de la Convention nationale, réclamant la.
nomination d'experts chargés de ,vérifier les comptes de.
l'administration provisoire : "Des doutes, ou pour mieus dire des.
calomnies, répandues par les ennemis de l'ordre et de la paix, sous.
la conduite des administrateurs, avaient engagés les citoyens.
Straforelli et Trémois, nos collègues, de vous inviter, au nom de.
l'administration entière, à envoyer des pergonnes d'une probité.
reconnue, pour vérifier nos comptes et mettre au grand jour notre.
conduite. Vous n'avez pas cru d'adhérer, dans ce tems-là, à une telle.
demande, qui était l'objet de nos désirs. Aujourd'huy que la.
destitution du citoyen Millo a été le prétexte des injures les plus.
atroces contre l'administration, on n'a pas oublié de renouveller à.
la tribune de la Société populaire, dans la séance du 10 courant, des.
inculpations qui, si elles étaient fondées, devraient soumettre les.
administrateurs à une peine exemplaire ; mais aussi le glaive de la.
loi ne doit pas respecter celui qui en est l'auteur, s'il est prouvé.
qu'il soit calomniateur. La Société populaire a nommé six de ses.
membres, pour vous écrire une lettre et vous inviter à éclaircir.
notre conduite. Nous vous prions d'adhérer à cette demande et nous.
faire rendre nos comptes. C'est l'unique moyen d'éclairer les.
citoyens trompés et de démasquer les méchants et les imposteurs, qui.
abusent de la bonne foi des esprits faibles, pour entretenir dans le.
pays la discorde, la haine et l'aristocratie. Ne vous refusez pas,.
citoyens commissaires, d'exaucer nos voeux, en adhérant à la demande.
de la Société populaire. La satisfaction consolante d'une conscience.
pure ne nous suffit pas dans ce moment. Il fut, pour le bien public,.
que notre probité soit publiquement reconnue. Nous nous flattons que.
vous voudrez bien vous y prêter, et réduire ainsi au silence les.
ennemis de la liberté et de l'égalité qui, confondus par la lumière.
de la vérité, seront obligés de se cacher et dévorer, dans la.
sollitude, la honte et la confusion que leurs impostures leur.
préparent" (12 avril).
Lettre auxdits commisaires, leur annonçant l'envoi de "cent.
exemplaires des procès-verbaux des séances de la ci-devant Convention.
nationale du pays", imprimés à Monaco, et à la municipalité de.
Menton. l'informant de l'envoi de cent cinquante exemplaires de cet.
ouvrage (13 avril).
Lettre aux municipalités de Monaco. Menton et Roquebrune, les.
invitant à prendre toutes les mesures nécessaires pour se garantir.
contre la peste, dont la présence a été signalée à Alger, à Bône et.
sur toute la côte de Barbarie (15 avril).
Lettre à la municipalité de Menton, l'invitant à préparer un.
logement pour quatre gendarmes et un brigadier, avec une écurie pour.
sept chevaux (24 avril).
Lettre aux citoyens curés de Monaco, Menton et Roquebrune, leur.
annonçant l'envoi "d'un ouvrage du citoyen Grégoire, député de la.
Convention nationale" (26 avril).
Lettre aux commissaires de la Convention, leur faisant part d'une.
pétition de la société populaire de Monaco, adressée à la.
municipalité de cette ville, "pour qu'elle oblige le directeur de la.
poste à ouvrir le paquet sur son bureau, afin d'en retirer les.
lettres qu'elle croirait pouvoir être suspectes", et leur demandant.
conseil sur la conduite à tenir (28 avril).

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