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Série H : clergé régulier

Présentation des notices

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  • H 1410 à 1455 - Fonds du couvent de l'Oratoire de Grasse. - 1587-1800
    Présentation du contenu :

    Bulles pontificales lettres patentes, fondations, assemblées générales de la congrégation, ventes, arrentements, transactions, comptabilité, procès.

    Présentation du producteur : Couvent de l'Oratoire de Grasse
    Histoire administrative :

    HISTORIQUE.

    Les prêtres de l'Oratoire furent établis, en 1631, par messire Louis de Lombard de Gourdon, lieutenant du sénéchal de la ville. Une délibération du conseil de la communauté leur alloua une somme de 1500 livres, pour leur permettre de faire l'acquisition d'un terrain destiné à recevoir les constructions de leur couvent et de leur église (1632) (Arch. des Alp.-Marit., H.1417 et 1424).

    Le 23 février 1640, moyennant 3600 livres, ils achetèrent de l'abbaye de Lérins l'église Saint-Honorat et un bâtiment y attenant (H 1436).

    Ce couvent fut de bonne heure l'objet de nombreuses donations (H 1413-1424). En 1705, le manuel du supérieur signale 1340 messes fondées dans l'église de l'oratoire (H 1428).

    En 1710, Mgr de Verjus, évêque de Grasse, établit chez les Oratoriens un séminaire, qui commença avec 12 pensionnaires (H 1428). Pour l'entretien de cet établissement, le chapitre et le clergé du diocèse devaient payer une pension de 400 livres, qui fut bientôt remplacée par la dispense des subsides, dons gratuits, capitations, etc. Mais, en 1715, Mgr de Mesgrigny, successeur de Mgr de Verjus, ne voulut pas reconnaître les Oratoriens pour les directeurs de son séminaire et ce privilège leur fut enlevé (H 1428).

    Pendant plus d'un siècle (1673-1785) les pères de l'Oratoire et leurs partisans mettent tout en usage pour faire réussir l'établissement d'un collège dirigé par eux. Cette entreprise souvent reproduite, causa dans tous les temps, les troubles les plus fâcheux (H 1431). Sur la proposition de M. de Sartoux, premier consul, le conseil général de la communauté de Grasse vota, le 29 août 1673, la fondation « d'un collège de six classes, pour enseigner les sciences et donner la vertu à la jeunesse et à plusieurs estrangers qui viendraient à la dite ville ». On résolut de s'entendre avec les religieux. Le 12 janvier 1674, le père général permit de traiter avec les consuls. Jusqu'en 1710, il n'est plus question de collège.

    Cette année-là, Mgr de Verjus, évêque de Grasse, autorise les pères de l'Oratoire, directeurs de son séminaire, « à ériger dans leur maison une académie de pensionnaires pour y former dans la piété et dans les sciences, les jeunes gens qui seront confiés à leur conduite ». Mais le collège ne s'ouvre pas.

    « En 1715, il fut délibéré de donner le collège aux Oratoriens ; il fut même passé avec eux un acte… Tout fut terminé et apaisé par les bontés de M. le maréchal duc de Villars, gouverneur de la Provence, de M. le premier président et de M. le procureur général de Vergons, et il fut assemblé un conseil, composé de 300 chefs de famille, qui révoquèrent la délibération du 14 novembre 1715 et qui acceptèrent le désistement que les pères de l'Oratoire avaient fait signer de l'acte qui leur avait été passé ».

    La suppression des Jésuites parut, en 1765, favorable à la reprise de cette affaire. « Le 22 avril, le conseil ordinaire de la communauté de Grasse décida l'établissement d'un collège confié aux Oratoriens. Un acte fut passé avec le supérieur de l'Oratoire et des honoraires annuels de 4000 livres furent stipulés ».

    Des protestations violentes accueillirent cette délibération. Le contrat d'ailleurs ne fut pas ratifié par le père général de l'ordre et, en 1785, l'acte de 1765 fut résilié (H 1431).

    Pendant la Révolution, la Municipalité installa les employés chargés de la distribution du pain aux indigents dans « la cuisine et le réfectoire de la ci-devant maison de l'Oratoire ».

    L'église devint pour le jour, « le temple décadaire », et pour le soir, « le temple de la liberté » ou plus simplement le club des Sans-Culottes, qui s'y établirent pendant le temps de la Terreur. Elle fut rendue à sa première destination lors du rétablissement du culte. Le couvent est aujourd'hui occupé par une parfumerie. H. Moris.

    Contexte : Série H : clergé régulier

    • H 1429 à 1430 - Comptabilité : quittances. - 1601-1800
      Contexte : Série H : clergé régulier > Fonds du couvent de l'Oratoire de Grasse.

      • H 1429 - Quittances diverses données à l'économe du couvent de l'Oratoire. - XVIIe siècle-XVIIe siècle
        Importance matérielle : (Liasse.) - 180 pièces, papier.
        Communicabilité :

        Immédiate

        Contexte : Série H : clergé régulier > Fonds du couvent de l'Oratoire de Grasse. > Comptabilité : quittances.

      • H 1430 - Quittances diverses données à l'économe du couvent de l'Oratoire. - XVIIIe siècle-XVIIIe siècle
        Importance matérielle : (Liasse.) - 105 pièces, papier.
        Communicabilité :

        Immédiate

        Contexte : Série H : clergé régulier > Fonds du couvent de l'Oratoire de Grasse. > Comptabilité : quittances.