Lettre relative à une nouvelle organisation militaire motivée par.
l'obligation d'augmenter la garnison de Toulon:.
"Les représentants du peuple près l'armée d'Italie, aux citoyens.
administrateurs du département des Alpes-Maritimes.
"L'armement des vaisseaux de la République, citoyens.
administrateurs; ayant prodigieusement affaibli la garnison de.
Toulon, et les besoins du département des Pyrénées-Orientales nous.
ayant forcés à faire passer à Perpignan cinq bataillons qui étaient.
destinés à Toulon, nous avons dû chercher les moyens d'augmenter sa.
garnison par des mesures promptes et à notre portée. Le bataillon des.
Alpes-Maritimes, réuni à Antibes, nous a paru propre à remplir cette.
destination. Il a reçu l'ordre de partir; comme les circonstances.
sont impérieuses, nous n'avons pas dû attendre la solution des.
difficultés qui avaient jusqu'ici empêché ce bataillon d'être.
organisé à Antibes : il le sera à Toulon. C'est entrer dans vos vues.
que de mettre vos concitoyens dans le cas de servir utilement la.
chose publique dans une place aussi importante que Toulon, qui est la.
clef de tous les départements de cette division.
"Les représentants du peuple près l'armée d'Italie: P. Baille;.
Beauvau.
- Nice, 17 juin 1793, an II de la République.".
Lettre relative à une coupe de bois sur les bords du Var :.
"Les représentants du peuple près l'armée d'Italie, aux.
administrateurs du département des Alpes-Maritimes.
"Les besoins de l'armée d'Italie, citoyens administrateurs, exigeant.
qu'il soit fait, dans le plus bref délai, une coupe dans le voisinage.
de cette armée, nous avons jeté les yeux sur les bois domaniaux sis.
sur la rive du Var, dans l'étendue du district de Nice. Nous vous.
requérons, en conséquence, par l'arrêté ci-joint, d'en ordonner la.
coupe et l'adjudication aux enchères. Nous sommes persuadés d'avance.
de votre empressement à mettre à exécution une mesure qui nous a été.
dictée par des vues d'intérêt public.
"Les représentants du peuple près l'armée d'Italie: Beauvau; P.
Baille.
- Nice, 28 juin 1793, an II de la République.".
Lettre relative aux approvisionnements:.
"Les représentants du peuple envoyés près l'armée d'Italie aux.
citoyens membres de l'administration du département des.
Alpes-Maritimes.
"Vous ne pouvez, citoyens administrateurs, qu'applaudir aux.
sentiments de sollicitude dont vous nous faites part sur les.
approvisionnements en grains et farines existant dans la ville de.
Nice pour le compte de l'armée d'Italie. Tous étions déjà instruits.
de ce fait; mais nous ne devons pas vous laisser ignorer que vos.
inquiétudes doivent cesser lorsque vous apprendrez que ces mêmes.
approvisionnements sont dans le cas d'augmenter chaque jour, et.
s'alimentent sans cesse dans les dépôts placés en première et seconde.
ligne dans l'intérieur de la République.
"Les représentants du peuple envoyés près l'armée d'Italie: P.
Baille; Beauvau.
- Nice, 3 juillet 1793, l'an II de la République.".
Lettre relative au cours des assignats :.
"Les représentants du peuple près l'armée d'Italie aux citoyens.
administrateurs du département des Alpes-Maritimes.
"Nous sommes instruits, citoyens, que des malveillants cherchent à.
jeter de la défaveur sur la monnaie nationale, particulièrement sur.
les assignats de quatre cents livres, au timbre de la République; il.
est donc instant de prémunir nos concitoyens contre toutes les.
abominables manoeuvres des malveillants. Nous vous adressons une.
proclamation, avec prière d'ordonner à la municipalité de la faire.
publier sur-le-champ.
"Les représentants du peuple près l'armée d'Italie : Fréron ; Paul.
Barras.
- Nice, 19 juillet 1793, l'an II de la République.".
Proclamation des représentants Barras et Fréron à la ville de Nice :.
"Les représentants du peuple près l'armée d'Italie aux citoyens.
administrateurs du département des Alpes-Maritimes.
"Citoyens, les bruits les plus absurdes, inventés par la.
malveillance et par l'aristocratie, se propagent dans la ville de.
Nice, pour agiter le peuple, après l'avoir plongé dans l'égarement.
On ose donner à une conférence tenue entre les représentants du.
peuple et le général en chef de l'armée d'Italie, les interprétations.
les plus scélérates et les plus éloignées des sentiments qui nous.
animent les uns les autres. On cherche, par tous les moyens.
possibles, à jeter l'épouvante dans le coeur des habitants, pour les.
alarmer sur leurs propriétés, sur leurs maisons, enfin sur tout ce.
qu'ils ont de plus cher. Les représentants d'une République qui a.
pour base la justice et l'humanité veillent avec sollicitude sur la.
sûreté de cette ville française, et ils en appellent, à cet égard, au.
général Brunet lui-même. Il est bon que vous sachiez que ceci est une.
suite du système adopté par les royalistes pour avilir et calomnier.
la Convention nationale dans la personne de ses représentants ; il.
est bon que vous sachiez que ceci est une suite de la rage concentrée.
que fait éprouver aux partisans du roi Sarde l'acceptation de la.
Constitution par le département des Alpes-Maritimes.
"Nous vous réquérons, citoyens administrateurs, d'ordonner.
sur-le-champ et dans ce jour, la publication de cette proclamation à.
son de trompe dans les rues et principales placei de la ville de.
Nice.
"Les représentants du peuple près l'armée d'Italie; Paul Barras;.
Fréron, membre de la Convention nationale, adjoint à la.
Commission.
- Nice, 25 juillet 1793, l'an II de la République.".
Lettre relative à la suspension du général Brunet :.
"Les représentants du peuple près l'armée d'Italie aux.
administrateurs du département des Alpes-Maritimes.
"Nous vous faisons passer ci-joint, citoyens administrateurs, trois.
cents exemplaires de notre proclamation ayant pour objet la.
suspension du général Brunet.
"Nous vous requérons, citoyens administrateurs, d'en faire afficher.
sur-le-champ cent exemplaires dans la ville de Nice et d'expédier les.
deux cents autres dans les diverses communes de votre ressort, avec.
injonction d'en faire de même, le tout sous votre responsabilité.
individuelle.
"Les représentants du peuple près l'armée d'Italie : Paul Barras;.
Fréron, membre de la Convention nationale, adjoint à la Commission.
- Nice, 10 août 1793, l'an II de la République.".
Lettre relative au prix du foin :.
"Les représentants du peuple près l'armée d'Italie aux.
administrateurs du département des Alpes-Maritimes .
"Nous venons de recevoir, citoyens administrateurs, des plaintes sur.
la taxation exorbitante faite par la municipalité de Nice. Nous ne.
vous cacherons point qu'elle cause une perte incalculable à la.
République. Aucune commune du département du Var ne veut plus céder.
son foin qu'au prix de trente livres le quintal, poids de Nice,.
tandis que, jusqu'à cette époque, le quintal de foin dans le.
département du Var était livré aux préposés des fourrages de l'armée.
à moins de quinze livres le quintal. Nous avons cru vous prévenir de.
l'effet désastreux qu'a produit le prix que vient de mettre la.
municipalité de Nice au foin du pays, et nous sommes assurés que.
c'est par erreur que nonante-deux livres de foin ont été taxées à.
trente livres. Ce prix préjudicierait infiniment à la République et.
pourrait même jeter des doutes offensants sur l'administration.
municipale, à qui nous rendons justice, et que nous sommes éloignés.
de partager. Nous nous adressons donc à vous, citoyens.
administrateurs, dont le zèle nous est connu, pour vous inviter à.
prendre des mesures propres à ramener le prix des foins à un taux.
raisonnable. Nous ne doutons pas que vous ne concourriez, ainsi que.
le corps municipal, à une taxation proportionnée au prix courant du.
département du Var.
"Il est encore instant que vous invitiez les citoyens de la ville et.
du département de fournir à l'armée le plus de foin qu'il leur sera.
possible, car les vents d'est arrêtent quelques bâtiments chargés de.
ces approvisionnements.
"Les représentants du peuple près l'armée d'Italie : Paul Barras ;.
Frèron, membre de la Convention nationale, adjoint à la Commission.
- Nice, 22 août 1793, l'an II de la République.".
Lettre ordonnant l'affichage d'une proclamation :.
"Les représentants du peuple près l'armée d'Italie aux citoyens.
administrateurs du département des Alpes-Maritimes.
"Nous vous adressons, citoyens administrateurs, cent exemplaires de.
notre proclamation du jour d'hier, relative aux soldats qui ont.
quitté leur corps pour s'enrôler dans la légion des Sans-Culottes.
"Nous vous requérons, sous votre responsabilité, de la faire.
afficher sur-le-champ à tous les coins de la ville de Nice, de la.
faire publier et proclamer à son de trompe dans toutes les places et.
carrefours de ladite ville.
"Les représentans du peuple près l'armée d'Italie : Frèron, membre.
de la Convention nationale, adjoint à la Commission.
- Nice, 22 août 1793, l'an II de la République française.".
Lettre autorisant l'administration à faire des visites domiciliaires.
conjointement avec le commandant de la place :.
"Les représentants du peuple aux administrateurs du département des.
Alpes-Maritimes.
"Vous êtes autorisés, citoyens administrateurs, à faire la visite.
domiciliaire chez les aubergistes de cette ville, en concertant cette.
mesure avec le citoyen Durand, commandant de la place. C'est à lui.
désormais que vous devez vous adresser pour tous les objets de police.
; la place étant en état de siège, cette partie lui est déléguée,.
sauf au commandant à nous communiquer, s'il le croit nécessaire, les.
mesures qu'il doit prendre, surtout si ces mesures sont.
extraordinaires.
"Les représentants du peuple : Robespierre jeune ; Ricord.
- Nice, 11 octobre, l'an II de la République.".
Lettre des représentants du peuple, autorisant les administrations à.
augmenter le maximum du prix des denrées :.
"Les représentants du peuple près l'armée d'Italie aux ;.
administrateurs du département des Alpes-Maritimes.
"Vous connaissez sans doute les circonstances où se trouve la ville.
d'après l'execution de la loi sur la taxe des denrées. On nous fait.
craindre qu'il n'y ait bientôt plus d'approvisionnement dans aucun.
genre. Cela peut résulter de ce que vous n'avez pas eu égard aux.
difficultés de se procurer des denrées dans un pays peu productif et.
de ce que vous n'avez point fixé les frais de transport en.
déterminant les prix des denrées, de manière à intéresser le marchand.
lui-mème à faire des approvisionnements d'après le prix desquels il.
puisse continuer son commerce. Nous croyons que vous aurez égard à.
ces observations et que vous rassemblerez toutes les autorités.
constituées, pour prendre des mesures en conséquence et assurer.
l'abondance et la tranquillite dans cette ville.
"Robespierre jeune.
- Nice. 20 octobre 1793.".
