Entre neige et mer, les pratiques sportives dans les Alpes-Maritimes de la Belle Époque aux Années folles

Durant les jeux olympiques, la gymnastique se compose d’épreuves de courses à pied, de courses de chars, de sauts en longueur, de lancers de disque et de javelot, de pugilat (ancêtre de la boxe), de lutte et de pancrace (sport de combat où quasiment tous les coups sont permis). ​

Le lien entre sport et préparation à la guerre y est particulièrement évident, L’enjeu est de former des soldats forts et endurants, entrainés au combat à mains nues ou en armes. ​

Et c’est précisément cet aspect-là qui favorise dans la dernière partie du XIX^e sa réintroduction dans les sociétés occidentales. Avec la montée des nationalismes et les tensions entre pays, le spectre de la guerre se fait de plus en plus présent. Il apparait alors indispensable que la jeunesse se tienne prête à aller combattre. Les autorités encouragent vivement la création d’associations pour pratiquer des sports sous la houlette de militaires professionnels. Ils interviennent ainsi dans des clubs afin d’y donner des cours, notamment dans des clubs de gymnastique, qui sont régulièrement couplés avec des clubs de tirs ou d’escrime. ​

La gymnastique artistique est quant à elle inventée en 1800 afin de se démarquer de celle pratiquée par les soldats. Elle est davantage tournée vers le loisir et se développe progressivement sous forme d’exercices avec des agrès comme les barres parallèles, la barre fixe ou le saut de cheval. ​

Dans un premier temps, interdite aux femmes, la discipline s’ouvre finalement à elles dans les années 1920.