Paris, 1924. Cent ans de jeux olympiques.​

Le sport, dont la pratique est relativement récente, revêt un caractère hautement stratégique car il permet à travers les performances physiques, d’asseoir le prestige et la puissance des nations. De moins en moins apanage de riches dilettantes, le sport se démocratise timidement pour progressivement atteindre des couches plus populaires. L’originalité enfin de ces Jeux, est d’avoir introduit des épreuves artistiques, littéraires, musicales ou sculpturales afin de favoriser un dialogue entre créativité et compétition sportive.​

En cette année 1924, 19 disciplines sportives sont représentées : le rugby à quinze, dont ce sera la dernière apparition aux Jeux olympiques, le football, le polo, le tir à la cible, le tir au fusil de chasse, l’escrime, l’athlétisme, la lutte gréco-romaine, la lutte libre, l’aviron, le pentathlon moderne, le lawn-tennis, la natation, la boxe, la gymnastique, les poids et haltères, les jeux équestres, le cyclisme et le yachting. ​

D’autres sports « exotiques » font l’objet de démonstrations, avec des fortunes plus diverses à l’instar du canoé canadien (canoé-kayak), de la savate (boxe française) ou de la pelote basque. ​

C’est cette année-là aussi que les premiers Jeux olympiques d’hiver de l’histoire sont organisés du 25 janvier au 5 février à Chamonix, plaçant décidément la France au centre du monde. C’est enfin également en 1924 que deux symboles forts de l’olympisme font leur apparition : la devise des jeux olympiques modernes « Citius, altius, fortius - communiter » (plus vite, plus haut, plus fort – ensemble) ainsi que le cérémonial du lever des trois drapeaux. Celui du drapeau olympique, celui du pays hôte et celui du pays destiné à accueillir les jeux suivants. ​

 


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